Douleurs cervicales et lombalgies aiguës et chroniques...
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ZONES ANATOMIQUES



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GLOSSAIRE DES MALADIES

NOM TISSU TYPE DE PATHOLOGIES
Douleurs cervicales et lombalgies aiguës et chroniques non spécifiques Muscle Syndrome cervico-radiculaire et lombaire idiopathique
Cellulite Peau Cellulite
Capsulite rétractile Articulation Capsulite
Tendinite calcifiante de l’épaule Tendons Tendinopathie
Douleurs musculaires aiguës et chroniques Muscle Gestion de la douleur
Tendinopathie distale chronique du biceps Tendons Tendinopathie
Tendinopathie proximale de l’ischio-jambier Tendons Tendinopathie
Maladies secondaires aux points gâchettes et syndrome douloureux myofascial Muscle Syndrome douloureux myofascial
Epitrochléite ou épicondylite médiale Tendons Tendinopathie
Lésions aiguës et chroniques des tissus mous Peau Blessures
Lymphoedème primaire et secondaire Peau Lymphoedème
Syndrome douloureux du grand trochanter Tendons Tendinopathie
Tendinopathie calcanéenne d’insertion Tendons Tendinopathie
Gonarthrose Articulation Ostéoarthrose
Périostite tibiale médiale Tendons Tendinopathie
Tendinopathie calcanéenne corporéale Tendons Tendinopathie
Maladie d’osgood-schlatter Os Perturbation du développement musculo-squelettique
Tendinopathie rotulienne Tendons Tendinopathie
Aponévrosite plantaire Tendons Tendinopathie
Ténosynovite primitive du long biceps Tendons Tendinite
Fractures de fatigue Os Fracture
Troubles des tissus conjonctifs prolifératifs Tissus conjonctifs Fibrose
Trigger points Muscle Syndrome douloureux myofascial
Pseudarthroses des os superficiels Os Fracture
Spasticité Système nerveux central Paralysie cérébrale et accident vasculaire cérébral
Epicondylite Tendons Tendinopathie
Syndrome douloureux sous-acromial Tendons Tendinopathie
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PLUS D'INFORMATIONS

Cervicalgie non spécifique sans corrélation avec des blessures ou des pathologies telles qu’une fracture vertébrale, une hernie discale, une spondylodiscite, une spondylolisthésis, une spondylarthrite ankylosante, une tumeur osseuse primaire ou secondaire, une inflammation bactérienne et/ou virale etc.(d’où le terme de cervicalgie non spécifique) se caractérise par une douleur persistante ou une gêne sévère au niveau du cou pendant plus de trois mois. Dans la plupart des cas, la douleur est provoquée par une mauvaise posture et/ou des modifications mécaniques et dégénératives. La prévalence de la cervicalgie non spécifique chronique est estimée à environ 50 % chez l’adolescent et a augmenté de manière significative ces dernières décennies, en raison du style de vie occidental (usage excessif de l’ordinateur). L’impact social et économique de la cervicalgie non spécifique est considérable.

Lombalgie non spécifique sans corrélation avec des blessures ou des pathologies telles qu’une fracture vertébrale, une hernie discale, une spondylodiscite, une spondylolisthésis, une spondylarthrite ankylosante, une tumeur osseuse primaire ou secondaire, une inflammation bactérienne et/ou virale etc. (d’où le terme de lombalgie non spécifique) est fréquente et touche des personnes de tous âges. Au classement des affections les plus courantes chez l’homme, la lombalgie non spécifique arrive en seconde position après le rhume. Elle fait partie des principaux motifs de consultation. Sa prévalence instantanée s’élèverait à 33 %, sa prévalence sur une année à 73 % et sa prévalence vie-entière dépasserait les 70 % dans la plupart des pays industrialisés, avec une incidence annuelle comprise entre 15 et 20 % aux États-Unis. Chez les adultes actifs ne consultant pas de médecin, l’incidence annuelle de la lombalgie non spécifique significative sur le plan clinique accompagnée d’une déficience fonctionnelle est d’environ 10 à 15 %. On a observé ces dernières années une augmentation alarmante de la prévalence de la lombalgie non spécifique chronique dans les pays industrialisés, touchant indifféremment les hommes et les femmes, quels que soient leur âge et leurs origines raciales et ethniques. Comme pour la cervicalgie non spécifique, la lombalgie non spécifique a un impact social et économique considérable. Il s’agit de la première cause d’invalidité chez les moins de 45 ans. La lombalgie non spécifique aiguë (durant de trois à six semaines) régresse généralement spontanément en quelques semaines. Les récidives sont toutefois fréquentes et les patients restent paucisymptomatiques souvent des années après le premier épisode. Les facteurs de risque favorisant l’apparition d’une lombalgie non spécifique chronique ou persistante invalidante (durant plus de trois mois ou plus de six mois selon la définition retenue) englobent un état de détresse psychologique préexistant, des mécanismes de compensation contradictoires, d’autres types de douleurs chroniques et l’insatisfaction au travail. Le diagnostic repose sur les manifestations cliniques. Le recours à l’imagerie diagnostique doit être envisagé pour exclure d’autres étiologies de la lombalgie (en particulier dans sa forme chronique) ou pour confirmer la suspicion de lombalgie non spécifique en cas de doute.
Les objectifs de la prise en charge des patients cervicalgiques et lombalgiques sont les suivants : (i) atténuer la douleur, (ii) restaurer la mobilité, (iii) accélérer la guérison pour que le patient puisse reprendre aussi vite que possible une activité normale, (iv) prévenir l’évolution vers une forme chronique de la maladie, et (v) restaurer et préserver l’indépendance physique et financière et le confort du patient. La prise en charge des patients cervicalgiques et lombalgiques est cependant confrontée à plusieurs problèmes : (i) la plupart des douleurs au dos n’ont pas d’étiologie identifiable ; (ii) il est rare qu’une maladie systémique sous-jacente existe ; (iii) la plupart des épisodes douloureux sont impossibles à prévenir et, plus important encore, (iv) très peu de traitements (voire aucun) se sont révélés efficaces contre la cervicalgie et la lombalgie non spécifiques. On retrouve parmi ces stratégies thérapeutiques l’alitement limité, les exercices physiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et le paracétamol (Tylenol), les myorelaxants et les opioïdes (si le paracétamol ou les AINS ne soulagent pas la douleur), la chiropraxie, la physiothérapie, et en dernière intention la chirurgie (dans les cas de syndrome de la queue de cheval, d’infections, de tumeurs et de fractures provoquant une compression médullaire, d’instabilité mécanique du dos, et éventuellement en cas de douleurs incoercibles avec un signe de Lasègue positif et en l’absence de réponse à l’approche thérapeutique conservatrice). Toutefois, les effets analgésiques de nombreux traitements des cervicalgies et lombalgies non spécifiques sont faibles et sont identiques chez les patients présentant des symptômes aigus ou chroniques. La thérapie extracorporelle par ondes de choc radiales offre une alternative au traitement conservateur et doit être tentée avant d’envisager une intervention chirurgicale.

Les syndromes douloureux radiculaires et pseudo-radiculaires correspondent à différents types de douleurs irradiant vers le bas des jambes. La douleur radiculaire irradie sous le genou et découlerait de troubles associés à une compression des racines nerveuses intervenant souvent au niveau des dermatomes distaux sous le genou (douleur projetée). La douleur pseudo-radiculaire en revanche n’irradie pas au-dessous du genou et serait associée à des troubles proximaux locaux n’affectant ni les nerfs, ni leurs racines. Ces troubles comprennent une affection de l’articulation facettaire, un syndrome du piriforme et plusieurs autres pathologies. La douleur associée siège dans les dermatomes proximaux de la cuisse (douleur référée, dermatomes). Dans de nombreux cas de syndrome douloureux pseudo-radiculaire, il est impossible d’identifier la pathologie sous-jacente. Ces cas sont donc qualifiés d’idiopathiques. La distinction entre le syndrome douloureux radiculaire et le syndrome douloureux pseudo-radiculaire est pertinente sur le plan clinique pour différentes raisons : (i) la douleur radiculaire a toujours une composante neuropathique, car elle suppose systématiquement une lésion ou une irritation des nerfs périphériques ou des racines nerveuses. La douleur pseudo-radiculaire peut en revanche apparaître sans qu’il existe de lésion ou d’irritation des nerfs périphériques ou des racines nerveuses, et peut être purement nociceptive. Cette distinction est essentielle lors de l’évaluation des résultats des examens neurophysiologiques. (ii) La douleur radiculaire (douleur neuropathique) répond essentiellement aux traitements par antidépresseurs et antiépileptiques. La douleur pseudo-radiculaire (douleur nociceptive) en revanche répond principalement aux traitements par anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Le diagnostic repose sur les manifestations cliniques. Le recours à l’imagerie diagnostique doit être envisagé pour exclure d’autres étiologies du syndrome douloureux dans le bas du dos ou pour confirmer la suspicion de syndrome douloureux radiculaire ou pseudo-radiculaire en cas de doute. Il convient toutefois de noter que les anomalies décelées lors des examens radiologiques du rachis lombaire présentent une faible corrélation avec les symptômes cliniques. La thérapie extracorporelle par ondes de choc radiales offre une alternative très efficace à l’approche thérapeutique conservatrice du syndrome douloureux pseudo-radiculaire.

PREUVES CLINIQUES

Bauermeister. In: Maier M, Gillesberger F:

Abstracts 2003 zur Muskuloskelettalen Stosswellentherapie. Kongressband des 3. Dreiländertreffens der Österreichischen, Schweizer und Deutschen Fachgesellschaften. Books on Demand, Norderstedt, 2003, pp 29-34.

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PROTOCOLE DE TRAITEMENT

TRAITEMENT STANDARD THÉRAPIE MYOFACIALE
Nombre de séances 3 à 5 3 à 5
Intervalle entre deux séances 1 semaine 1 semaine
Pression d’air Evo Blue® 2.5 à 4 bar 3 à 4 bar
Pression d’air Power+ 2 à 4 bar 2 à 4 bar
Impulsions 500 - 1000 impulsions par point gâchette 2000
Fréquence 12Hz 12Hz à 20Hz
Applicateur 15mm ou 15mm trigger 36mm
Pression cutanée Légère à modérée Modérée à forte

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